L’association ARCEAU-IdF a été créée avec pour objectif principal non seulement de favoriser le passage des résultats de la recherche à leur utilisation pour résoudre les problèmes sur le terrain, mais aussi de faciliter la traduction en problématique de recherche des difficultés rencontrées par les opérateurs dans la gestion quotidienne des réseaux d’eaux et d’assainissement et dans la préservation des milieux naturels. Pour cela, elle a testé depuis huit ans une série d’actions : organisation d’ateliers, de conférences, publication de fiches techniques ou de guides, etc. comme l’avaient fait avant elle le GRAIE. Une petite originalité pour nous : la structuration particulière de nos Groupes de Travail Thématiques avec une animation en binôme chercheur-opérationnel.
Cependant, au bout de sept ans de fonctionnement, de nombreux questionnements persistent toujours autour de la notion même de transfert des connaissances. ARCEAU-IdF a donc comme responsabilité de mieux définir ce que signifie le terme de transfert des connaissances. Nous nous proposons de reprendre la réflexion sur ce thème. Qu’est-ce qu’on offre de plus ou de moins que le cluster Eau, Milieu, Sols ? Doit-on aller plus loin que ce que l’on met en oeuvre dans la cadre de la cellule de transfert des connaissances du Piren-Seine ? Comment aujourd’hui, le Graie voit-il son activité ? Le rapide examen d’autres activités qui ont l’air de marcher pourrait aussi apporter « de l’eau au moulin » de la réflexion : le groupe des petites rivières urbaines qui réunit
chercheurs et opérationnels, la fusion organisée au sein du SIAAP entre l’activité de recherche et l’activité opérationnelle, etc. D’autres pistes pourraient être suivies qui devraient amener à préciser ce qui fait l’originalité d’ARCEAU-IdF dans le domaine du transfert des connaissances, en élargissant progressivement son champ d’intervention à l’ensemble du cycle de l’eau.
Parmi les sorties opérationnelles de ce groupe de réflexion, plusieurs actions pourraient être envisagées :
- Un guide à destination des opérationnels pour leur éviter des désillusions lorsqu’ils s’adressent à des chercheurs pour résoudre leurs problèmes.
- Un guide à destination des chercheurs pour leur préciser leur rôle quand ils s’adressent à des opérationnels pour acquérir des données ou lorsqu’ils veulent trouver le meilleur moyen de diffuser leur résultat de recherche (ce guide pourrait être systématiquement joint aux réponses à des appels d’offre européens).
- Une thèse CIFRE pourrait être envisagée en liaison avec le GRAIE pour approfondir la notion de transfert des connaissances dans le domaine de l’eau et soutenir les travaux du GTT.
- Des événements spécifiques pourraient être imaginés pour prolonger et élargir les débats comme des assises régionales de la recherche dans le domaine de l’eau par exemple.
- Des notes de synthèse sur des actions pilotes de transfert des connaissances présentées à l’occasion de conférences (par exemple Eauméga, IS rivers, etc.).
- Un travail de veille sur les initiatives nationales et internationales (en priorité européennes en lien avec la direction générale de la recherche et de l’innovation de la commission européenne et les programmes de type Horizon Europe) de valorisation opérationnelle de la recherche dans le domaine de l’eau.
- Etc.
Cependant, au bout de sept ans de fonctionnement, de nombreux questionnements persistent toujours autour de la notion même de transfert des connaissances. ARCEAU-IdF a donc comme responsabilité de mieux définir ce que signifie le terme de transfert des connaissances. Nous nous proposons de reprendre la réflexion sur ce thème. Qu’est-ce qu’on offre de plus ou de moins que le cluster Eau, Milieu, Sols ? Doit-on aller plus loin que ce que l’on met en oeuvre dans la cadre de la cellule de transfert des connaissances du Piren-Seine ? Comment aujourd’hui, le Graie voit-il son activité ? Le rapide examen d’autres activités qui ont l’air de marcher pourrait aussi apporter « de l’eau au moulin » de la réflexion : le groupe des petites rivières urbaines qui réunit
chercheurs et opérationnels, la fusion organisée au sein du SIAAP entre l’activité de recherche et l’activité opérationnelle, etc. D’autres pistes pourraient être suivies qui devraient amener à préciser ce qui fait l’originalité d’ARCEAU-IdF dans le domaine du transfert des connaissances, en élargissant progressivement son champ d’intervention à l’ensemble du cycle de l’eau.
Parmi les sorties opérationnelles de ce groupe de réflexion, plusieurs actions pourraient être envisagées :
- Un guide à destination des opérationnels pour leur éviter des désillusions lorsqu’ils s’adressent à des chercheurs pour résoudre leurs problèmes.
- Un guide à destination des chercheurs pour leur préciser leur rôle quand ils s’adressent à des opérationnels pour acquérir des données ou lorsqu’ils veulent trouver le meilleur moyen de diffuser leur résultat de recherche (ce guide pourrait être systématiquement joint aux réponses à des appels d’offre européens).
- Une thèse CIFRE pourrait être envisagée en liaison avec le GRAIE pour approfondir la notion de transfert des connaissances dans le domaine de l’eau et soutenir les travaux du GTT.
- Des événements spécifiques pourraient être imaginés pour prolonger et élargir les débats comme des assises régionales de la recherche dans le domaine de l’eau par exemple.
- Des notes de synthèse sur des actions pilotes de transfert des connaissances présentées à l’occasion de conférences (par exemple Eauméga, IS rivers, etc.).
- Un travail de veille sur les initiatives nationales et internationales (en priorité européennes en lien avec la direction générale de la recherche et de l’innovation de la commission européenne et les programmes de type Horizon Europe) de valorisation opérationnelle de la recherche dans le domaine de l’eau.
- Etc.
Co-animateurs
Jean-Claude Deutsch (ARCEAU-IdF)
Régis Thépot (ARCEAU-IdF)
Régis Thépot (ARCEAU-IdF)